Fontaine Chrob ou Chouf dans les écrits d’Eugène Aubin.
Le Maroc dans la tourmente
« Marrakech, le 23 novembre 1902
La multiplicité des fontaines publiques est un des traits caractéristiques de la ville. L’abondance de l’eau y a encouragé de semblables fondations pieuses ; elles comportent le plus souvent un abreuvoir pour les animaux ; à côté, un bassin réservé aux besoins de l’humanité, dont l’accès est préservé par une barre transversale. Ce bassin est surmonté d’un portique avec des ornements en plâtre fouillé et un auvent en bois peint. Les plus grandes de ces fontaines sont celles d’el-Moasin et de Bab Doukkala ; la plus jolie porte le nom pittoresque d’Echrob ou chouf (Bois et vois).»